IPFC-alémanique
Responsable : Isabelle Racine (ELCF, Université de Genève)
Collaborateurs actuels : Romain Isely (ELCF, Université de Genève), Marion Didelot (ELCF, Université de Genève), Stefan Schmid (Université de Zürich)
Anciens collaborateurs : Roberto Paternostro, Inka Wissner
Enquêtes :
1) Université de Zürich (Suisse) – Romanisches Seminar (Isabelle Racine, Marion Didelot, Romain Isely, Roberto Paternostro)
2) Université de Genève (Suisse) – ELCF (Isabelle Racine, Marion Didelot, Romain Isely, Roberto Paternostro)
Populations :
Deux groupes d’informateurs alémaniques sont testés :
a) 17 germanophones suisses alémaniques, étudiant le français au Romanisches Seminar à l’Université de Zürich (contexte hétéroglotte), de niveau C1-C2. Certains d’entre eux ont effectué un séjour de longue durée (1-2 semestres) en milieu francophone.
b) 10 germanophones suisses alémanique, étudiant le français à la Haute Ecole Pédagogique de Zurich (PH Zürich) (contexte homoglotte), de niveau B2-C1.
Le premier corpus a été collecté à Zurich en novembre 2014 et complété ponctuellement par la suite. Le second a été collecté en juin 2016 à l’Université de Genève, alors que les étudiants effectuaient un stage de formation.
Objectifs de recherche :
- Analyser les principales difficultés segmentales des apprenants germanophones alémaniques (p. ex. consonnes sourdes et sonores, voyelles nasales, etc.) au regard des différentes tâches du corpus.
- Tester la perception des réalisations des apprenants auprès de natifs afin de déterminer les aspects qui doivent être traités en priorité dans la correction phonétique avec les apprenants alémaniques.
- Examiner l’apprentissage de la compétence sociolinguistique en L2 à travers les réalisations de certains phénomènes variables, tels que le schwa ou la liaison notamment, dans la lecture du texte ainsi que dans les conversations, en prenant en compte l’impact éventuel du niveau de compétence et d’un séjour longue durée en milieu francophone.
- Examiner les notions d’intelligibilité/compréhensibilité et de force de l’accent ainsi que leur interaction afin de mieux comprendre le rôle de la prononciation dans l’évaluation de l’oral.
Financement :
2014-2016 : Faculté des lettres de l’Université de Genève (postdoctorat de 2 ans, attribué à Roberto Paternostro).
1er novembre 2016-31 octobre 2019 : projet FNS no 169707, « Le projet IPFC en Suisse : une analyse de la prononciation des apprenants alémaniques, tessinois et érythréens de français » (dir. I. Racine), http://p3.snf.ch/project-169707.
Thèses en cours :
Dès septembre 2016 : Marion Didelot : « La variation phonético-phonologique en français langue première, seconde et étrangère : perception et représentations chez des locuteurs natifs et non natifs. » (ELCF, Université de Genève)
Dès septembre 2017 : Romain Isely : « L’acquisition du schwa par des apprenants de FLE : quelle(s) réalité(s) et quel(s) enjeu(x) ? » (ELCF, Université de Genève)
Publication :
Racine, I. (2017). Accent d’ici, accent d’ailleurs, quels enjeux en français d’aujourd’hui, Repères DoRiF, DoRiF Università, Rome, http://www.dorif.it/ezine/show_issue.php?iss_id=23.